Once upon a time, there were two ISP’s who decided to setup a peering…
Everybody was happy until the link became full and a “war” started. Here is the story (in French) written within a very poetic language (read: without technical terms)
From: xxx Newsgroups: fr.reseaux.internet.hebergement,fr.reseaux.internet.fournisseurs Subject: Au pays de FT (une histoire longue et triste). Cessons un moment de dire n'importe quoi: Proxad/Free/Online n'a fait que fermer une route saturée et qui devenait lente et dangereuse pour tout le monde. A tout instant, France Telecom pouvait choisir de cesser d'envoyer ses clients prendre cette route. Mais au contraire, et malgré la fermeture, elle a persisté à envoyer ses utilisateurs sur cette route qu'elle savait fermée. Pourtant il y a d'autres routes: Internet, évidemment, n'est pas constitué que d'un chemin pour aller d'un point à un autre. N'oublions pas la réalité, malgré la colère justement ressentie par certains. Voici mon histoire (imaginaire, sûrement): La route qui a été fermée fut créée à la demande de France Telecom: comme nombre de ses clients souhaitaient aller visiter le pays de Proxad; elle a demandé à ce dernier l'autorisation de créer une route (à ses frais évidemment puisque ce sont ses clients qui étaient et sont toujours - à preuve leurs nombreuses plaintes faites pendant la fermeture - demandeurs) qui relie directement les deux mondes de FT et de ProXad sans passer par les péages imposés par les pays limitrophes. ProXad a accepté, bien que n'ayant nul besoin que cette route existe tant était faible le nombre de ses propres ressortissants souhaitant visiter le monde de son nouveau partenaire. Un jour, parce que le pays de ProXad devenait de plus en plus attractif, la nouvelle route commença à donner des signes de saturation, signes qui furent ressentis jusque dans les banlieues de ProXad qui subissaient de nombreuses déprédations suite à l'affluence des habitants de FT qui, arrivants au compte-goute à cause de la saturation, restaient du coup plus longtemps sur les terres de ProXad avant de repartir chez eux. Le gouvernement de ProXad demanda alors à ceux de FT d'entreprendre des travaux d'élargissement, de manière à fluidifier le trafic. Comme rien ne venait, ProXad décida de limiter les services offerts aux habitants de FT, pensant ainsi diminuer un peu son pouvoir d'attraction. Mais rien n'y fit: ceux de FT venaient toujours plus nombreux, contraints d'utiliser une route de plus en plus saturée et encombrant de plus en plus les boutiques de ProXad qui restaient ouvertes. De nouveau, ProXad demanda à FT d'élargir la route. De nouveau, FT fit la sourde oreille, demandant même à ProXad - comble de l'arrogance - de payer pour les travaux. Ce faisant FT montrait son vrai visage: en forçant ses ressortissants à passer par une route encombrée, FT créait volontairement des difficultés chez ProXad pour la contraidre à payer à sa place des travaux qui devaient au final lui rendre service à elle ! ProXad, naturellement, refusa. Mais pendant ce temps, les habitants de ProXad se plaignaient de plus en plus des problèmes causés par le refus des dirigeants de FT. Il fallait faire quelque chose, et ProXad décida de fermer Sa sortie de la route. Bien sûr, FT aurait pu dès cet instant diriger ceux de ses utilisateurs qui souhaitaient toujours se rendre à ProXad vers les routes alentour. Mais FT ne le fit pas: ces routes étant des routes à péage, elle aurait dû faire exactement ce qu'elle refusait jusque là: payer pour les infrastructures que ses clients utilisaient. Seulement voilà: tous ces habitants de FT qui continuaient d'être dirigés vers une route fermée ont très vite rempli tous les accès à cette route, puis se sont étendus, à l'arrêt, dans les terres de FT qui dut dès lors fermer certains de ses propres accès à la route, au grand mécontentement de ses ressortissants. Dès lors FT dut se résoudre à déposer les armes et à reconnaitre, contrainte et forcée, que c'était bien à elle de payer pour les travaux nécessaires. La morale de l'histoire devrait être, dans le meilleur des mondes, que ceux qui dirigent FT décidèrent de faire de leur pays un pays aussi attractif, sinon plus, que celui de ProXad. Gageons cependant que des gens capables d'agir comme ils l'ont fait dans cette funeste occasion ne sauront pas tirer les leçons de leur amère expérience: les arrogants savent rarement faire machine arrière et reconnaitre leur infériorité, et toute l'histoire du pays de FT montre qu'en toute occasion elle adore mettre des batons dans les roues de ses voisins plutôt que d'accepter d'évoluer aussi vite qu'eux. L.